Neurochirurgien depuis près de 30 ans, le Docteur Bruno Pouit a consacré une grande partie de sa vie professionnelle à intervenir auprès de patients atteints de lésions rachidiennes.
Membre de la société française de neurochirurgie, membre de la société française de chirurgie du rachis (SFCR), membre de la société des neurochirurgien libéraux (SFNCL) et membre du GEMO (Groupe d’étude des métastases osseuses), il avait déjà choisi pour sa thèse de travailler sur la classification anatomo-radiologique des méningiomes de la face postérieure du rocher. Il se spécialise en 2002 en neurochirurgie avec un mémoire sur le Méningiome juxta-rolandique et enfin un DU de stéréotaxie fonctionnelle.
Neurochirurgien à l’Hôpital du Val de Grâce pendant 10 ans, avec une activité de neurochirurgie crânienne et rachidienne polyvalente, le Docteur Pouit s‘est rapidement concentré sur les pathologies tumorales avec la mise en place d’une activité en centre de lutte contre le cancer sur le site voisin de l’Institut Curie, pour lequel il travaille aussi à la prise en charge précoce des lésions secondaires rachidiennes intégrée à la prise en charge spécifique du cancer. Il rejoint parallèlement le Centre Francilien du Dos où il traite les fractures vertébrales notamment celles porotiques, les pathologies rachidiennes dégénératives et les atteintes osseuses liées au cancer.
Son expertise apporte au groupe une offre technique qui n’était pas proposée avant son arrivée en 2013.
Découvrez sur sa chaine YouTube :
Des vidéos à destination des patients pour mieux appréhender les problémes de dos et les solutions existantes pour y remédier
Les webinaires à destinations des médecins généralistes et professionnels de santé pour améliorer les prises en charge des patients souffrant du dos
Une expertise dédiée à la colonne vertébrale
Une activité chirurgicale dédiée aux pathologies rachidiennes : traiter la colonne vertébrale avant tout
Le Docteur Pouit a consacré son parcours de neurochirurgien à mieux prendre en charge les tumeurs rachidiennes. Pour intervenir sur la colonne vertébrale il a été nécessaire de développer des techniques mini invasives et percutanées pour apporter une réponse adaptée à des situations souvent complexes, combinant les problématiques de compressions neurologiques et de fragilité osseuses vertébrales.
Des techniques sur mesure pour chaque pathologie et en fonction de l’âge des patients
L’expérience acquise permet de prendre en charges des personnes âgées fragiles atteintes de pathologies rachidiennes (combinant) générant les mêmes problématiques que celles rencontrées dans l’ostéoporose, (et) l’arthrose dégénérative et les tumeurs rachidiennes. Ainsi les nouvelles possibilités techniques (s’en trouvent) élargies permettent aujourd’hui de traiter des patients qui ne l’auraient pas été il y a à peine 10 ans.
Ces techniques ne nécessitent que de courtes anesthésies permettant de traiter plus de vertèbres en peu de temps et avec plus de sécurité pour les patients, notamment les patients les plus âgés.
Une spécialité mise au service de patients atteints de cancers et aux patients âgés
Le parcours professionnel du Docteur Pouit, axé sur la prise en charge des tumeurs de la colonne vertébrale, l’a conduit à développer les techniques mini invasives et percutanées pour apporter une réponse adaptée aux situations souvent complexes, combinant les problématiques de compressions neurologiques et de fragilités osseuses vertébrales.
Une spécialité en cours de mutation technologique
L’apport de l’imagerie embarquée au bloc opératoire et dédiée à la chirurgie rachidienne couplée au système de navigation pré opératoire, dont le Centre Francilien du Dos dispose, ouvre la voie à la robotique, technique d’avenir.
« Je souhaite mener dans cette chirurgie la même révolution technologique que j’ai connu jeune interne à l’HIA Val de Grâce au début des années 1990 (premier centre français équipé de robotique et neuronavigation pour la chirurgie crânienne). » précise le docteur Pouit.
Cette révolution technique en cours va permettre d’accroître la sécurité des interventions et ouvrira la porte à de nouvelles possibilités thérapeutiques.
Le mal de dos,
ça se soigne !
Le mal de dos constitue 40% des motifs de consultation. Et pourtant le temps consacré durant la formation des médecins au mal de dos n’excède pas 50 heures toutes spécialités confondues. Il y a un grand décalage entre ces deux données durant la formation des médecins. Pourtant le traitement du dos est essentiel quelque soit l’age pour éviter la souffrance, préserver la mobilité et accroître l’autonomie.
L’impact sur l’autonomie notamment chez la personne âgée peut être conséquent et justifie une prise en charge adaptée à travers une spécialité. Un centre regroupant différents spécialistes autour de cette problématique est accessible en Ile de France : le Centre Francilien du Dos.
Le Docteur Pouit, avec ses confrères, veut répondre à ces enjeux en y regroupant des compétences complémentaires.
Le saviez-vous ?
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Quelles imageries pour diagnostiquer les pathologies rachidiennes ?
L’opération est terminée, elle s’est bien déroulée et après ...
Il existe 3 types de fractures dans les pathologies fracturaires
– la fracture aiguë récente
– la fracture subaiguë semi récente
– les fractures chroniques et anciennes
Pour la fracture subaiguë semi récente, la fracture existe mais sans déformation vertébrale. On ne la voit pas sauf à l’IRM. C’est le temps qui aggrave la situation. Les douleurs apparaissent alors de plus en plus fortes. La vertèbre est affaissée et enfoncée.
Pour les fractures chroniques, telles les fractures de la fatigue du sportif, elles interviennent dans la durée notamment chez les patients qui ont une forte ostéoporose. Il est difficile de dater l’origine du problème, qui peut remonter à plusieurs mois. C’est souvent la découverte fortuite à l’imagerie chez des patients peu symptomatiques et pour lesquels les douleurs sont souvent rattachées à des problèmes d’arthrose. Le constat à l’IRM est souvent plus précoce qu’à la radio qui laisse à voir la déformation de la vertèbre mais pas le trait de fracture. De plus, la technique de l’IRM est moins impactante pour le patient.
La chirurgie après 90 ans : se poser la question loin des idées reçues !
L’ambulatoire après 90 ans c’est possible
Après 90 ans l’hospitalisation est un changement significatif pour le patient, il doit s’adapter à un nouveau, un nouvel environnement, de nouveaux accompagnements et un nouveau rythme de vie quotidienne. Si de plus les visites de la famille sont interdites ou limitées cela entraîne une perte d’autonomie du patient, sur le plan psychomoteur et cognitif. La prise en charge ambulatoire chez la personne très âgée est donc très utile, quand cela est possible, pour diminuer la désorientation et assurer une continuité de mode de vie. Elle évite également les complications de récupération post opératoire et post hospitalisation. Les techniques présentées sur ce site peuvent souvent être pratiquées en chirurgie ambulatoire.
Angiomes vertébraux : un diagnostic difficile donc souvent retardé
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L'éducation thérapeutique
Fractures et tassements vertébraux
De quoi s’agit-il ?
Une fracture est une solution de continuité osseuse. En clair cela correspond à une fêlure que l’on pourrait visualiser sur une coquille d’œuf. La fracture s’accompagne systématiquement d’une douleur.
La fracture vertébrale peut s’accompagner d’une déformation de la vertèbre (instabilité vertébrale) dans ce cas on parlera de tassement. Le tassement vertébral est une fracture s’accompagnant d’une complication qu’est l’enfoncement ou tassement du corps vertébral. Il s’agit d’un terme faussement rassurant qui mérite de s’y attarder. Un retentissement global sur la colonne s’ensuit avec une déformation (cyphose ou voussure).
La fracture peut dans certains cas s’accompagner d’une instabilité rachidienne et des troubles neurologiques si les structures nerveuses sont lésées du fait de la fracture. Il s’agit là d’une complication sérieuse qui mérite une très grande attention.
Métastases rachidiennes
De quoi s’agit-il ?
Une métastase rachidienne est une lésion secondaire se développant sur la colonne vertébrale à partir d’un site primaire (siège du cancer primitif) qui peut être le sein chez la femme, la prostate chez l’homme, le poumon, le colon, le rein, pour ne citer que ces organes. Le myélome est une maladie du sang qui peut donner aussi des lésions à la colonne vertébrale.
Si parfois la lésion rachidienne est inaugurale dans la découverte de la maladie en cause, la plupart du temps elles apparaissent au cours de l’histoire de ces cancers.
La métastase peut entraîner une destruction osseuse à l’origine de la fracture.
La métastase peut venir comprimer les éléments neurologiques à l’origine de troubles neurologiques comme la paralysie.
Sont exclues de notre propos les lésions osseuses rachidiennes primitives qui relèvent de problématiques différentes et d’une prise en charge en centre dédié.
Place de l’augmentation vertébrale dans l’ostéoporose et les fractures vertébrales post traumatiques
Fracture vertébrale et compression médullaire dans les métastases rachidiennes
Intérêt des techniques d’augmentation vertébrale dans le traitement des fractures
Solutions thérapeutiques dans les métastases rachidiennes
Rôle du médecin traitant dans la prise en charge des fractures vertébrales
Rôle du médecin généraliste dans la prise en charge précoce des métastases de la colonne vertébrale
Ils témoignent…
Cas cliniques
de fractures traumatiques et ostéoporotiques
Mme P...
Cascade fracturaire
Mme Y...
Traitement par corset
Mme D...
Problème résolu malgré une expulsion d’implant
Mme M...
Plus de peur que de mal !
Mme L...
Réparer avec du ciment mais pas trop !
Mme L...
Traitement mini-invasif
Mme X...
Traitement par chirurgie conventionnelle
Mme B...
Traitement par chirurgie après 90 ans
Mme V...
La peur de l’opération…
M G...
Fracture aigue
M T...
Traitement par augmentation vertébrale
M D...
Cascade fracturaire : un vaillant multirécidiviste !
M R...
La cimentoplastie à privilégier même chez les jeunes !
Cas cliniques
en pathologie tumorale
M X...
Myélome osseux et fractures vertébrales
Mme V...
Myélome osseux : reprise traitement chirurgical un an après la fracture vertébrale
Mme B...
Voir ses enfants à tout prix !
Mme Y...
Atteintes osseuses chroniques et cancer du sein
M. R...
Cancer du poumon avec atteinte osseuse
M. D...
Importance et pertinence des biopsies systématiques dans les interventions rachidiennes
M T...
Atteintes osseuses évolutives et cancer du poumon
Mme L...
Cimentoplastie suite à une fracture de l’ondotoïde
Questions fréquentes
LE TRAITEMENT CHIRURGICAL
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Le traitement chirurgical par augmentation vertébrale se fait il sous anesthésie générale ?
Comme tout traitement chirurgical l’anesthésie est indispensable. Pour ce type de traitement chirurgical il est actuellement recommandé par les sociétés savantes d’anesthésie et de chirurgie de le faire sous anesthésie générale, plus sûre. Au delà de la sécurité pour le patient elle offre l’avantage d’un confort indispensable pour le patient et le chirurgien.
Le traitement chirurgical par augmentation vertébrale se fait-il sur une ou plusieurs vertèbres ?
Il faut distinguer la fracture vertébrale survenant au décours d’un traumatisme violent à cinétique élevée (chute d’une échelle par exemple) survenant chez le sujet jeune, de la fracture survenant chez la personne plus ou moins âgée et présentant une fragilité osseuse soit par ostéopénie, ostéoporose ou autre maladie fragilisant les os.
Dans ce deuxième cas la fracture vertébrale est la conséquence de cette fragilité et la problématique mécanique est tout autre. Il est nécessaire dans ce cas d’assurer une réparation du “pilier de la maison que l’on habite” (la colonne vertébrale) et donc de traiter l’ensemble des vertèbres constituant la région vertébrale impliquée dans la fracture et qui subissent les mêmes contraintes mécaniques à l’origine de la fracture. Cela évite la survenue d’une cascade fracturaire (une fracture s’accompagne d’une nouvelle fracture sur la vertèbre adjacente et ainsi de suite jusqu’à toucher l’ensemble des vertèbres constituant la région).
Peut on faire ce type de traitement pour les fractures non porotiques ?
Oui. L’ostéoporose n’est pas la seule cause de fractures. Elles ont la particularité de survenir dans les traumatismes de faible importance (micro traumatisme en se levant le matin, en mettant ses chaussures, en ramassant un objet tombé au sol etc…).
Les fractures survenant dans les traumatismes à moyenne et forte cinétique peuvent aussi être traités ainsi dans de nombreuses situations.
Enfin il existe un cas particulier où les fractures surviennent du fait d’une fragilité osseuse induites par une lésion notamment tumorale. Le traitement par augmentation vertébrale est parfaitement indiqué : il s’agit même là du premier cas traité par les professeurs Gallibert (Neurochirurgien) et Deramond (radiologue) au début des années 80.
Peut on faire ce type de traitement pour toutes les fractures ?
Non. Il existe des circonstances où la technique à elle seule ne pourra solutionner l’ensemble des problèmes générés par la fracture et cela du fait de la présence du canal rachidien et des éléments neurologiques qui nécessitent d’intervenir différemment.
Peut on faire ce traitement pour les fractures du patient jeune ?
Si ce traitement était il y a encore quelques années réservé aux fractures induites par l’ostéoporose ou aux fractures secondaires à des atteintes cancéreuses, il est maintenant de plus en plus proposé pour les fractures traumatiques chez le sujet pour peu qu’elles ne s’accompagnent pas de troubles neurologiques ou d’une destruction osseuse majeure (quelques rares cas de fractures vertébrales).
Y a t-il une limite d’âge au delà de laquelle on ne peut plus faire ce type de traitement ?
Non. Je traite très régulièrement des personnes âgées de plus de 90 ans. L’anesthésie générale est recommandée car elle comporte moins de risques que l’anesthésie locale qui nécessite souvent une neuro-sédation, dangereuse sans assistance cardio respiratoire et évaluation au préalable (permise par l’anesthésiste).
En revanche il existe des circonstances ou malheureusement on ne peut proposer ce type de traitement.
Y a t-il des contre indications à ce type de traitement ?
Oui. L’une d’elle, que l’on rencontre parfois, est l’insuffisance respiratoire importante notamment celle justifiant une oxygénothérapie. Certaines insuffisances cardiaques constituent aussi une contre indication. Il est nécessaire dans tous les cas que le binôme constitué du chirurgien et de l’anesthésiste évalue la situation propre à chaque personne.
Peut on faire ce type de traitement en ambulatoire ? Quelle est la durée du séjour ?
Bien sûr le traitement en ambulatoire est possible. Cela n’est pas une obligation et surtout cela implique des règles spécifiques à l’ambulatoire à bien respecter. L’équipe médicale vous accompagnera dans ce choix.
Il existe des circonstances où le traitement en ambulatoire est fortement déconseillé ou impossible pour des raisons médicales. Le traitement se fera au décours d’un séjour dont la durée est variable de 1 à 3 nuitées.
Peut on avoir des douleurs après ce traitement ?
La réparation osseuse effectuée, et la stabilisation que cela enclenche, soulage les douleurs liées à la fracture. Le traitement a pour but à travers cette réparation de soulager les douleurs. Le traitement en soi ne provoque pas de douleur du fait de l’absence d’abord chirurgical délabrant. En revanche, si des lésions sont associées, les douleurs ne se résorberont pas tout de suite. De la même façon si les douleurs liées à la fracture sont installées depuis des mois elles mettront du temps avant de se résorber. Plus tôt on répare la fracture plus vite les douleurs se résorbent.
Peut on reprendre la vie courante après ce traitement ?
L’avantage de ce traitement est sa simplicité pour le patient. Il n’y a pas d’abord chirurgical puisque le geste se fait à travers une aiguille (appelée aussi trocart). Une fois sortie de salle de réveil le patient peut se lever normalement et reprendre ses activités habituelles à son rythme et en fonction de ce qu’il pouvait faire avant l’évènement fracturaire. En général je demande de rester au repos pendant une quinzaine de jours avant de reprendre des activités plus soutenues. La réparation osseuse effectuée est effective immédiatement sans délai : le polymère utilisé (ou ciment) durcit en une heure.
Le traitement de la douleur ne doit pas s’arrêter durant cette période. Il faut attendre pour l’arrêter très progressivement (jamais brutalement surtout avec les traitements morphiniques où le sevrage doit se faire avec l’accompagnement du médecin traitant).
Doit on faire une ré-éducation après ?
La ré-éducation n’est pas indispensable. Dans la plupart des cas le patient présente un déconditionnement musculaire important du fait de l’immobilisation antérieure et/ou de la présence d’autres pathologies ostéoarticulaires. La mise en place d’un programme de ré-éducation permettra une meilleure et plus rapide récupération fonctionnelle. Ayant assuré au préalable une bonne consolidation du pilier vertébral, elle pourra se faire également sans risque fracturaire.
Peut on reprendre le sport après ce traitement et quand ?
La réparation osseuse effectuée permet une consolidation immédiate du foyer fracturaire et de la région vertébrale. La reprise des activités sportives peut se faire sans tarder en fonction des douleurs. Il peut exister des contusions musculaires, articulaires, ligamentaires qui vont retarder le reprise des activités sportives le temps de la guérison qui peut durer plusieurs semaines en fonctions de ces lésions potentielles.
Quels sont les contrôles médicaux à suivre ? Et par qui ?
Vous reverrez votre chirurgien 6 semaines après le traitement avec une imagerie de contrôle. Selon les situations vous serez amené à revoir votre chirurgien à 3 mois, 6 mois puis à un an pour une surveillance osseuse. Dans certains cas, notamment en présence d’une ostéoporose, il sera nécessaire de mettre en place une surveillance médicale par un rhumatologue ou par votre médecin traitant.
LE CORSET
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Le corset est il un moyen thérapeutique bien supporté ? A-t-il des effets secondaires ?
Le port du corset est très contraignant et ne permet pas d’assurer une consolidation osseuse certaine.
Il génère souvent des douleurs supplémentaires liées au point d’appui de ce dernier.
Faut il porter le corset en permanence même la nuit ?
Il faut le porter la journée mais la nuit, une fois allongé, son utilisation n’est pas systématiquement indispensable.
Le corset peut il provoquer de nouvelles fractures ?
Le corset n’empêche pas la survenue de nouvelles fractures ce d’autant s’il ne couvre pas la totalité de la région rachidienne impliquée dans la ou les fractures prises en charges.
Le corset n’empêche pas la survenue de nouvelles fractures car il ne supprime pas les contraintes mécaniques dans le sens cranio caudal (de haut en bas).
Avec le corset au bout de combien de temps la vertèbre fracturée consolide t-elle ?
Par l’immobilisation stricte le corset autorise la consolidation osseuse en l’état (avec conservation de la déformation dit tassement) au bout de 3 à 6 mois. Dans l’ostéoporose l’immobilisation peut ne pas permettre de consolidation du fait de la maladie sous-jacente. Le traitement de l’ostéoporose pourra être efficace au bout de 6 mois à un an minimum en moyenne.
Y a t-il un contrôle permettant de s’assurer de la consolidation osseuse ?
Les radiographies standards permettent de s’assurer de l’absence d’aggravation du déplacement (tassement qui est la complication de la fracture) et de la déformation de la colonne vertébrale.
L’IRM permet de s’assurer de la consolidation totale du foyer fracturaire.
Le Scanner permet aussi de visualiser la consolidation ou l’absence de consolidation.
LES DOULEURS RÉSIDUELLES MÉCONNUES
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Qu'est-ce que le syndrome de Maigne ?
Il s’agit en fait d’un “Syndrome de la charnière dorso-lombaire” identifié par le Docteur Rober Maigne et qui a communément pris son nom. Nous parlons d’une lombalgie basse généralement unilatérale. Elle ressemble tout à fait à une lombalgie d’origine lombosacrée avec laquelle elle est habituellement confondue.
Qu'appelle-t-on douleur résiduelle ?
Les douleurs résiduelles sont souvent des douleurs projetées, c’est à dire ressenties à un endroit différent de leurs causes. Des douleurs après le traitement peuvent persister cela met du temps à partir il faut de la patience. Ce sont des douleurs projetées au niveau du bassin dont l’origine est para-vertébrale au niveau de la charnière dorso-lombaire. C’est une douleur ressentie dans le bas du dos et sur le bassin conséquence de la fracture vertébrale, mais à distance de la zone douloureuse.
Il faut alors bien traiter les fractures car ce syndrome disparait si la fracture est traitée et bien traitée.
La douleur est-elle évitable après les réparations avec vis ou tiges ?
Il ne faut pas se résigner, la douleur est évitable. Si des vis ou des tiges ont été placées dans votre dos après une fracture vertébrale, qu’elle soit due à l’ostéoporose ou à une tumeur et que vous souffrez encore il existe des solutions. Une des difficultés est que la rigidité peut provoquer des douleurs et un risque de fracture aux étages adjacents. Si vos vertèbres ont été fixées les unes aux autres cela limite la souplesse de votre colonne vertébrale. Souvent mettre des vis ou des tiges dans des os fragiles n’est pas une bonne solution car le matériel va bouger.
On peut alors intervenir en enlevant le matériel mis en place. Puis on pratique une cimentoplastie pour rétablir la solidité osseuse, restaurer la souplesse et la mobilité et rééquilibrer la répartition des charges.
Un lieu spécialisé offrant un équipement médical de pointe : le Centre Francilien du Dos (CFD)
L’expertise et la maîtrise technique sont mises à disposition pour traiter les patients pris en charge par le Centre Francilien du DOS et viennent enrichir les moyens de traiter les patients pris en charge. Les équipements de ce Centre sont les plus complets d’Île de France et une réflexion est en cours pour poursuivre l’innovation et l’amélioration de la prise en charge des patients grâce à la robotique.
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