Centre Francilien du Dos - 01 30 97 19 38 dr.brunopouit@gmail.com

Neurochirurgien depuis près de 30 ans, le Docteur Bruno Pouit a consacré une grande partie de sa vie professionnelle à intervenir auprès de patients atteints de lésions rachidiennes.

Membre de la société française de neurochirurgie, membre de la société française de chirurgie du rachis (SFCR), membre de la société des neurochirurgien libéraux (SFNCL) et membre du GEMO (Groupe d’étude des métastases osseuses), il avait déjà choisi pour sa thèse de travailler sur la classification anatomo-radiologique des méningiomes de la face postérieure du rocher. Il se spécialise en 2002 en neurochirurgie avec un mémoire sur le Méningiome juxta-rolandique et enfin un DU de stéréotaxie fonctionnelle.

Neurochirurgien à l’Hôpital du Val de Grâce pendant 10 ans, avec une activité de neurochirurgie crânienne et rachidienne polyvalente, le Docteur Pouit s‘est rapidement concentré sur les pathologies tumorales avec la mise en place d’une activité en centre de lutte contre le cancer sur le site voisin de l’Institut Curie, pour lequel il travaille aussi à la prise en charge précoce des lésions secondaires rachidiennes intégrée à la prise en charge spécifique du cancer. Il rejoint parallèlement le Centre Francilien du Dos où il traite les fractures vertébrales notamment celles porotiques, les pathologies rachidiennes dégénératives et les atteintes osseuses liées au cancer.

Son expertise apporte au groupe une offre technique qui n’était pas proposée avant son arrivée en 2013.

Découvrez sur sa chaine YouTube :

Des vidéos à destination des patients pour mieux appréhender les problémes de dos et les solutions existantes pour y remédier

Les webinaires à destinations des médecins généralistes et professionnels de santé pour améliorer les prises en charge des patients souffrant du dos

Une expertise dédiée à la colonne vertébrale

Une activité chirurgicale dédiée aux pathologies rachidiennes : traiter la colonne vertébrale avant tout

Le Docteur Pouit a consacré son parcours de neurochirurgien à mieux prendre en charge les tumeurs rachidiennes. Pour intervenir sur la colonne vertébrale il a été nécessaire de développer des techniques mini invasives et percutanées pour apporter une réponse adaptée à des situations souvent complexes, combinant les problématiques de compressions neurologiques et de fragilité osseuses vertébrales.

Des techniques sur mesure pour chaque pathologie et en fonction de l’âge des patients

L’expérience acquise permet de prendre en charges des personnes âgées fragiles atteintes de pathologies rachidiennes (combinant) générant les mêmes problématiques que celles rencontrées dans l’ostéoporose, (et) l’arthrose dégénérative et les tumeurs rachidiennes. Ainsi les nouvelles possibilités techniques (s’en trouvent) élargies permettent aujourd’hui de traiter des patients qui ne l’auraient pas été il y a à peine 10 ans.
Ces techniques ne nécessitent que de courtes anesthésies permettant de traiter plus de vertèbres en peu de temps et avec plus de sécurité pour les patients, notamment les patients les plus âgés.

Une spécialité mise au service de patients atteints de cancers et aux patients âgés

Le parcours professionnel du Docteur Pouit, axé sur la prise en charge des tumeurs de la colonne vertébrale, l’a conduit à développer les techniques mini invasives et percutanées pour apporter une réponse adaptée aux situations souvent complexes, combinant les problématiques de compressions neurologiques et de fragilités osseuses vertébrales.

Une spécialité en cours de mutation technologique

L’apport de l’imagerie embarquée au bloc opératoire et dédiée à la chirurgie rachidienne couplée au système de navigation pré opératoire, dont le Centre Francilien du Dos dispose, ouvre la voie à la robotique, technique d’avenir.
« Je souhaite mener dans cette chirurgie la même révolution technologique que j’ai connu jeune interne à l’HIA Val de Grâce au début des années 1990 (premier centre français équipé de robotique et neuronavigation pour la chirurgie crânienne). » précise le docteur Pouit.
Cette révolution technique en cours va permettre d’accroître la sécurité des interventions et ouvrira la porte à de nouvelles possibilités thérapeutiques.

Le mal de dos,

ça se soigne !

Le mal de dos constitue 40% des motifs de consultation. Et pourtant le temps consacré durant la formation des médecins au mal de dos n’excède pas 50 heures toutes spécialités confondues. Il y a un grand décalage entre ces deux données durant la formation des médecins. Pourtant le traitement du dos est essentiel quelque soit l’age pour éviter la souffrance, préserver la mobilité et accroître l’autonomie.
L’impact sur l’autonomie notamment chez la personne âgée peut être conséquent et justifie une prise en charge adaptée à travers une spécialité. Un centre regroupant différents spécialistes autour de cette problématique est accessible en Ile de France : le Centre Francilien du Dos.
Le Docteur Pouit, avec ses confrères, veut répondre à ces enjeux en y regroupant des compétences complémentaires.

Le saviez-vous ?

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Quelles imageries pour diagnostiquer les pathologies rachidiennes ?

Pour les pathologies du dos, on utilise en pratique courante trois examens : radio, scanner et IRM, qui ont été développé au cours du 20e siècle.

Les radiographies utilisées par Marie Curie dans les «Petite Curie», durant la Première Guerre mondiale, permettaient de traiter les blessés en identifiant les éléments étrangers dans les corps, pour les extraire, et espérer la guérison du soldat. Cet examen a été amélioré au fil du temps. Les radiographies peuvent être utiles pour nous orienter sur un diagnostic et dans une situation d’urgence, c’est l’examen le plus accessible et le plus rapide.

Dans les années 70, le scanner a été développé utilisant aussi le rayonnement X, comme les radios, mais permettant de visualiser l’intérieur du corps humain en restituant une image disponible pour le médecin en volume 3D. Cependant, le scanner ne permet pas forcément de bien voir les nerfs rachidiens, la moelle épinière et le cerveau.

La société qui avait développé le scanner s’est intéressée à d’autres moyens physiques pour obtenir une image de ces tissus et c’est ainsi qu’a été développée l’IRM, c’est-à-dire l’imagerie par résonance magnétique. Elle permet d’avoir une image moléculaire et de bien visualiser notamment un atome d’hydrogène présent dans le corps humain.

En ce qui concerne les pathologies du dos et en tant que neurochirurgien, l’important est de bien visualiser les nerfs, la moelle épinière et le cerveau. L’examen clé en la matière est l’IRM. En voyant mieux les structures, il devient possible de faire un diagnostic précis et d’envisager un traitement.

Les radiographies sont aussi très intéressantes pour le neurochirurgien, pour vous traiter, pour planifier un geste aussi si nécessaire, parce que cela permettra de voir avec précision une fracture ou des phénomènes arthrosiques qui peuvent comprimer des nerfs. Cela permet aussi de voir des destructions tumorales.

Nombre de patients craignent qu’il soit difficile de passer une IRM. Grâce aux efforts de la collectivité, l’équipement sur le territoire national a considérablement augmenté ces dernières années et c’est devenu un examen beaucoup plus accessible. Si vous n’avez pas pu obtenir une IRM dans le temps imparti, le neurochirurgien que vous consulterez trouvera un créneau pour vous faire l’examen. Même si vous êtes claustrophobe, sachez qu’il y a aussi des solutions car il existe des IRM à champ ouvert, accessibles, ou avec de grands anneaux. Ces IRM sont aussi de plus en plus développées. Vous avez un pacemaker et donc vous ne pouvez pas faire votre IRM. Là encore il y a des solutions. De plus en plus, les cardiologues implantent des pacemakers que l’on dit IRM compatible et c’est effectivement ce qui va se généraliser petit à petit dans les années à venir. Vous l’aurez compris dans notre spécialité, l’IRM c’est vraiment l’examen de l’avenir, c’est l’examen indispensable et parfaitement réalisable dans toutes les situations assez rapidement.

L’opération est terminée, elle s’est bien déroulée et après ...

Rappelons tout d’abord que plus on intervint tôt après l’apparition des premières douleurs moins longtemps on a mal et plus vite  on récupère. Donc il faut toujours consulter le plus tôt possible et ne pas hésiter à parler de ses douleurs dès leur apparition.

Télécharger la fiche pratique Post-opératoire en cliquant ici

Suivi

Une visite de contrôle est requise à 6 semaines avec une radiographie puis à 3 mois, 6 mois ou 1 an en fonction de l’évolution de la situation. En cas d’ostéoporose la réalisation d’un bilan adapté d’ostéodensitométrie et d’analyses biologiques permet la mise en place d’un suivi adapté avec le médecin traitant ou le rhumatologue. Ni rééducation, ni séjour en maison de convalescence ne sont nécessaires.

Il existe 3 types de fractures dans les pathologies fracturaires

– la fracture aiguë récente

– la fracture subaiguë semi récente

– les fractures chroniques et anciennes

Pour la fracture subaiguë semi récente, la fracture existe mais sans déformation vertébrale. On ne la voit pas sauf à l’IRM. C’est le temps qui aggrave la situation. Les douleurs apparaissent alors de plus en plus fortes. La vertèbre est affaissée et enfoncée.

Pour les fractures chroniques, telles les fractures de la fatigue du sportif, elles interviennent dans la durée notamment chez les patients qui ont une forte ostéoporose. Il est difficile de dater l’origine du problème, qui peut remonter à plusieurs mois. C’est souvent la découverte fortuite à l’imagerie chez des patients peu symptomatiques et pour lesquels les douleurs sont souvent rattachées à des problèmes d’arthrose. Le constat à l’IRM est souvent plus précoce qu’à la radio qui laisse à voir la déformation de la vertèbre mais pas le trait de fracture. De plus, la technique de l’IRM est moins impactante pour le patient.

La chirurgie après 90 ans : se poser la question loin des idées reçues !

Il y a 20 ans la question ne se posait même pas. 90 ans était une contre indication à l’anesthésie générale et donc à la chirurgie rachidienne.

Dans de nombreux centres hospitaliers cela reste un sujet un peu tabou et une pratique inexistante. Cela ne semble pas toujours une priorité de traiter des patients ayant atteint cet âge. De plus dans la situation de l’hôpital public, aujourd’hui, on est parfois obligé de traiter en priorité ce qui est considéré comme vital et les fractures rachidiennes d’une personne âgée ne rentre pas nécessairement dans ce champs.

Cependant aujourd’hui, quand une personne âgée a plusieurs fractures, cela comprime les nerfs rachidiens. Il faut alors les décomprimer et réparer les fractures.

Pourquoi le regard sur la chirurgie rachidienne du grand âge a ou doit changer ?

Tout d’abord bien sûr car l’espérance de vie est plus longue. Il faut pratiquer des gestes adaptés à ses patients en privilégiant les foyers fermés et réaliser des consolidation adaptées à l’espérance de vie. Ensuite car les interventions peuvent se faire rapidement donc avec une anesthésie moins conséquente. On pose alors des vis dans des fractures solidifiées par le ciment. Les progrès de l’anesthésie et l’utilisation du ciment à plus grande échelle ont réellement changé la donne tout comme l’arrivée d’une imagerie de qualité au bloc opératoire.

L’ambulatoire après 90 ans c’est possible

Après 90 ans l’hospitalisation est un changement significatif pour le patient, il doit s’adapter à un nouveau, un nouvel environnement, de nouveaux accompagnements et un nouveau rythme de vie quotidienne. Si de plus les visites de la famille sont interdites ou limitées cela entraîne une perte d’autonomie du patient, sur le plan psychomoteur et cognitif. La prise en charge ambulatoire chez la personne très âgée est donc très utile, quand cela est possible, pour diminuer la désorientation et assurer une continuité de mode de vie. Elle évite également les complications de récupération post opératoire et post hospitalisation. Les techniques présentées sur ce site peuvent souvent être pratiquées en chirurgie ambulatoire.

Angiomes vertébraux : un diagnostic difficile donc souvent retardé

Les angiomes vertébraux sont des pelotes vasculaires, malformations bénignes, dont l’origine est inconnue. Ils peuvent être présents dans les os et les vertèbres,  matériel spongieux. Ils sont le plus souvent asymptomatiques, petits et non évolutifs.

Cependant certains sont évolutifs et peuvent prendre des proportions conséquentes,  jusqu’à 4 ou 5cm, voire envahir toute une vertèbre. Ils peuvent alors comprimer la moelle épinière et provoquer des douleurs significatives.

Avant que ne se développe la pratique de l’ IRM ces douleurs étaient en général attribuées à des douleurs rachidiennes anciennes et persistantes entraînant de  véritables retards de diagnostic. Avec une IRM il est maintenant possible de découvrir la lésion qui n’est visible ni au scanner ni à la  radio. Cette pelote vasculaire fragilise l’os, détruit sa structure en nid d’abeille et peut générer des micro fractures noyées dans l’image de la lésion. Avec une sonde au milieu de « la pelote» on peut la détruire par radio fréquence. Ensuite il convient de faire la cimentoplastie dans une cavité dévascularisée, pour éviter les fuites de ciment.

Le plus prudent pour le patient est de pratiquer ces deux gestes dans la même intervention car il ne faut pas prendre le risque d’embole de ciment dans les poumons et la radio fréquence seule n’apporte pas la consolidation qui à terme évite la survenue des douleurs.

En conclusion grâce à l’IRM, il est possible de contourner la difficulté de diagnostic et le diagnostic retardé. Il faut aussi évoluer et ne pas considérer que seuls les angiomes dits « agressifs » sont à traiter car l’expérience montre que cette intervention unique en deux temps permet à la fois de se débarrasser de l’angiome puis de consolider la vertèbre par cimentoplastie et ainsi libérer le patient de la douleur non diagnostiquée de prime abord.

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L'éducation thérapeutique

Fractures et tassements vertébraux

De quoi s’agit-il ?

Une fracture est une solution de continuité osseuse. En clair cela correspond à une fêlure que l’on pourrait visualiser sur une coquille d’œuf. La fracture s’accompagne systématiquement d’une douleur.
La fracture vertébrale peut s’accompagner d’une déformation de la vertèbre (instabilité vertébrale) dans ce cas on parlera de tassement. Le tassement vertébral est une fracture s’accompagnant d’une complication qu’est l’enfoncement ou tassement du corps vertébral. Il s’agit d’un terme faussement rassurant qui mérite de s’y attarder. Un retentissement global sur la colonne s’ensuit avec une déformation (cyphose ou voussure).
La fracture peut dans certains cas s’accompagner d’une instabilité rachidienne et des troubles neurologiques si les structures nerveuses sont lésées du fait de la fracture. Il s’agit là d’une complication sérieuse qui mérite une très grande attention.

Métastases rachidiennes

De quoi s’agit-il ?

Une métastase rachidienne est une lésion secondaire se développant sur la colonne vertébrale à partir d’un site primaire (siège du cancer primitif) qui peut être le sein chez la femme, la prostate chez l’homme, le poumon, le colon, le rein, pour ne citer que ces organes. Le myélome est une maladie du sang qui peut donner aussi des lésions à la colonne vertébrale.
Si parfois la lésion rachidienne est inaugurale dans la découverte de la maladie en cause, la plupart du temps elles apparaissent au cours de l’histoire de ces cancers.
La métastase peut entraîner une destruction osseuse à l’origine de la fracture.
La métastase peut venir comprimer les éléments neurologiques à l’origine de troubles neurologiques comme la paralysie.

Sont exclues de notre propos les lésions osseuses rachidiennes primitives qui relèvent de problématiques différentes et d’une prise en charge en centre dédié.

Place de l’augmentation vertébrale dans l’ostéoporose et les fractures vertébrales post traumatiques

Fracture vertébrale et compression médullaire dans les métastases rachidiennes

Intérêt des techniques d’augmentation vertébrale dans le traitement des fractures

Solutions thérapeutiques dans les métastases rachidiennes

Rôle du médecin traitant dans la prise en charge des fractures vertébrales

Rôle du médecin généraliste dans la prise en charge précoce des métastases de la colonne vertébrale

Ils témoignent…

Il n’y a pas d’âge pour éradiquer la douleur rachidienne

“Depuis 15 mois, mon père de 92 ans souffrait énormément de son dos suite à plusieurs chutes récentes et plus anciennes. Les conséquences étaient importantes sur son autonomie, une fatigue extrême, des douleurs intolérables et en continu. Heureusement, une radiologue avisée nous a aiguillés vers le Dr Pouit pour demander un avis. Précédemment, on nous avait dit qu’étant donné son âge, on ne pouvait rien faire. Le Docteur Pouit nous a tout de suite mis en confiance et il nous a assuré qu’il pouvait soigner les vertèbres cassées et que l’âge n’était plus un problème. Les techniques innovantes et son savoir faire médical rendaient possible d’améliorer considérablement le quotidien d’une personne âgée dans cet état. 10 vertèbres ont été soignées en une heure d’opération et 3 semaines après l’opération, les douleurs ont complètement disparu.

Merci au Dr Pouit pour cet acte que nous ne pensions pas possible et qui va permettre à mon père de continuer à vivre sereinement en gardant son autonomie.”

Janvier 2024

L'augmentation vertébrale au service d'une fracture après l'échec du corset

“Pendant mes vacances dans le sud de la France mi -juillet 2020, je me suis fracturé la lombaire L1 suite à une chute de vélo. A l’hôpital ils m’ont expliqué que je pouvais soit porter un corset ou soit être opérée. Ils ont décidés de me proposer le corset au vu de mon âge (39 ans) et de consulter ensuite un neurochirurgien en suivi dans ma région. J’ai donc porté tout l’été (pendant 2 mois) le corset avec toutes les contraintes que cela engendre (toujours besoin d’une personne pour s’habiller, faire la douche, vous mettre le corset …). Au bout des 2 mois de corset j’ai donc été voir Mr Pouit pour un contrôle et un suivi de ma fracture. Il m’a prescrit un scanner de contrôle et quand je suis revenue le voir au vu du scanner les résultats escomptés n’étaient pas du tout au rendez-vous. En effet ma fracture ne s’était pas bien reconsolidée et était même pire qu’au début. J’étais dépitée !!Le docteur Pouit m’a proposé l’opération en m’expliquant les détails et les bénéfices de celle-ci. J’ai donc été opérée 2 semaines plus tard. L’opération s’est très bien passée. J’ai repris mon travail après 6 semaines d’arrêt et je n’ai quasiment plus aucunes douleurs. Suite à cette fracture j’ai donc vécu les “2 modes de traitement ” (corset et opération) et sans hésitation je choisis l’opération ! En effet celle-ci se fait en ambulatoire c’est à dire qu’on rentre le matin et qu’on sort le soir en marchant ! De plus on s’en remet beaucoup plus rapidement (6 semaines au lieu de 2-3 mois avec le corset). Je remercie fortement le docteur Pouit et toute son équipe qui proposent et maitrisent parfaitement cette opération car maintenant cette fracture n’est plus qu’un mauvais souvenir.”

Janvier 2021

Réparer les fractures aiguës spontanées puis soigner l'ostéoporose à long terme

“Je tenais à vous exprimer ma reconnaissance après l’opération que j’ai subie pour mes vertèbres cassées. Vous m’aviez été recommandé par un médecin du sport en qui j’ai toute confiance et qui connaissait votre manière de travailler.
Je ne pouvais quasiment plus marcher ni me lever de mon lit normalement. Dès le lendemain de l’opération j’ai pu reprendre doucement une position verticale sans douleur. Votre accompagnement et vos explications ont été particulièrement rassurants, surtout dans l’état de douleur où je me trouvais. J’ai repris une vie active normale.”

Février 2021

Retrouver de la souplesse, éradiquer la douleur grâce à une cimentoplastie et à l'ablation du matériel de fixation intervertébrale

“Après une chute d’une échelle j’ai vécu un atterrissage 2,5m plus bas, sur le dos avec la réception des barreaux de l’échelle tombée elle aussi. Avec une fracture dite instable, un tassement de vertèbre, j’ai été opérée pour une mise en place de vis et plaques ainsi que du ciment.

Après 2 rendez vous avec le docteur Pouit, qui a su analyser ma pathologie, l’intervention réalisée par le neuro chirurgien de Clermont-Ferrand, et ma motricité, une opération a été décidée pour enlever tout le matériel après vérification par une IRM.
L’opération, fin novembre, s’est très bien passée, rapidement j’ai pu enfin me pencher, me cambrer, et retrouver un corps beaucoup plus mobile. Les séances de kiné que j’ai commencé il y a peu, m’y aide.
L’opération a été rapide, j’avais tous les renseignements nécessaires pour être en confiance, tant par ce que m’avait expliqué le Dr Pouit et l’anesthésiste.
J’ai été très bien prise en charge par le personnel soignant, mais il faut le dire, beaucoup moins par ma mutuelle… Je me suis dit que retrouver un corps en bon état, a un coût,… mais renseignez vous bien avant quand même.

Si je dois un jour me refaire opérer du dos pour une autre raison, sans hésitation je referai appel au Docteur Pouit ou à un de ses confrères du Centre Francilien du Dos les yeux fermés.”

Février 2021

Ma douleur a enfin disparu grâce à la cimentoplastie

“Cher Docteur,

Je tiens à vous faire part de mon entière satisfaction et de mon admiration pour l’intervention que vous avez réalisée chez moi.

J’avais 90 ans lorsque vous êtes intervenu et souffrais atrocement d’un tassement vertébral, ne pouvant quasiment plus me lever ni marcher. Vous m’avez hospitalisée en urgence et après un bilan, vous m’avez opérée en me “cimentant” deux vertèbres.

Avant l’opération vous m’aviez dit “à votre réveil vous n’aurez plus mal”, et bien c’était vrai , absolument miraculeux.

Je me déplace maintenant sans douleur, et vous prie de croire, cher Docteur , à toute ma reconnaissance.”

Novembre 2023

La cimentoplastie au service de fractures vertébrales en cascade dans un diagnostic d'ostéoporose sévère

“Mes douleurs de dos ont commencé en 2006 à l’âge de 46 ans, à la suite d’un accident de la circulation. Plus jeune j’avais subi d’autres traumatismes et porté des charges trop lourdes. Cela m’a conduit à consulter des kinés, ostéopathes, chiropracteurs et rhumatologues ce qui d’ailleurs n’a fait qu’augmenter considérablement mes douleurs. Découragée, j’ai arrêté toute manipulation fin 2019.

Une ostéodensitométrie pratiquée en 2017 a révélé une ostéoporose très avancée.
Une 1ére IRM faite en 2017 a révélé 2 fractures tassement, une 2ème en 2018 a signalé de nouvelles fractures tassement et en 2020, ma dernière IRM a montré 14 fractures tassement.

Je souffrais de plus en plus, mon moral était très atteint, j’étais obligée d’être souvent allongée ne pouvant quasiment plus supporter la station debout. J’étais dans l’impossibilité de travailler et me trouvais handicapée ayant perdu entre 40 et 79 % de mes capacités physiques.

Dans des souffrances extrêmes, j’ai consulté le Docteur Pouit, neurochirurgien du dos, qui m’a opéré en 2 fois, d’abord 8 vertèbres en juin 2020 puis 6 autres en janvier 2021. J’ai ressenti un soulagement très rapidement, j’ai pu remarcher tout de suite. J’ai retrouvé une confiance en moi et une mobilité qui s’améliore de jour en jour dans mes gestes quotidiens. Après 4 semaines je ne prenais plus d’antalgiques.

Tout mon dos ou presque a été consolidé et je remercie infiniment le Docteur Pouit de m’avoir permis de retrouver une vie presque normale.”

Mars 2021

Cimentoplastie en urgence dans le cas d’un myélome multiple

“On m’a découvert un myélome multiple en février 2014 suite à une opération bénigne. Cela s’est traduit par une hypercalcémie suivie de violentes douleurs à la colonne vertébrale. Avant tout traitement anti cancéreux le docteur Rigaudeau qui me suit en hématologie au CH de Versailles m’a orienté vers le Docteur Pouit, neurochirurgien, pour pratiquer une cimentoplastie en urgence. Après quelques jours de clinique, je n’avais plus aucune douleur, l’opération a été une totale réussite. Cela m’a donné l’énergie nécessaire pour aborder le traitement de chimiothérapie par voie orale suivant le protocole prévu dans l’essai clinique. En avril 2021 l’IRM ne décèle aucune séquelle osseuse liée à mon myélome multiple. Depuis 6 ans je suis en rémission complète sans aucune rechute. Un grand merci aux Docteurs Rigaudeau et Pouit.”

Avril 2021

Cimentoplastie et pathologie tumorale

“J’ai bénéficié d’une cimentoplastie au Centre Francilien du Dos, le 20 novembre 2020, suite à une fracture vertébrale. Un spinejack a été posé. Lors de cette intervention une biopsie a été réalisée et a révélé quelques semaines après un myélome des os. En l’espace d’un mois ma colonne s’effondre jusqu’à 6 vertèbres en cascade fracturaire. J’ai donc continué à ressentir des douleurs insupportables dans le dos (quasiment pas une seule nuit sans que je ne laisse échapper des cris de douleurs) et une mobilité devenant de plus en plus réduite (plus d’une demi-heure pour arriver à sortir de mon lit, millimètre par millimètre).  Le 29 janvier 2021, l’hématologue qui me suivait m’a adressé au Docteur Pouit dont je tiens d’abord à saluer la réactivité : prise de contact téléphonique le samedi 30 pour une prise de rendez-vous le lundi 1er février après radio, hospitalisation le mercredi et cimentoplastie dès le vendredi 5 février. Rentré à mon domicile le 8 février, j’ai eu le bonheur de pouvoir passer des nuits sans aucune douleur et ma mobilité est revenue progressivement, le Docteur Pouit m’ayant mis sous patch de morphine. 

Cinq semaines plus tard, à la veille du rdv de suivi avec le Docteur Pouit, je ne ressens plus aucune douleur : je ne sais pas exactement ce qu’a fait le Docteur Pouit ( lors de mon entretien dans son bureau , il m’avait fait une longue liste de vertèbres sur lesquelles intervenir) mais l’hématologue en voyant les quelques traces de cette intervention dans mon dos a eu cette expression : « Ah oui, quand même .. ». Je pense qu’en l’absence de myélome des os dont le traitement a pour effet de me ralentir, je serais redevenu parfaitement mobile. J’ai une reconnaissance particulière à l’égard du Docteur Pouit.”

Mars 2021

Cancer du sein, tumeur soignée par cimentoplastie et radiofréquence

“À la suite d’un cancer du sein en 2006, à l’âge de 70 ans, avec une ablation de la chaîne ganglionnaire et de la radiothérapie, j’ai connu une rémission pendant plusieurs années.

Ayant sans cesse d’importantes douleurs dans le dos et des difficultés de mobilité, mon médecin traitant m’a prescrit différents examens qui m’ont amenée à consulter de nouveau mon cancérologue, qui lui même m’a adressé au Dr Pouit.

Suite à mon cancer du sein, les métastases sont allées se loger dans le dos, provoquant des “trous” dans les vertèbres. Le Dr Pouit a donc procédé à une cimentoplastie, biopsie et radio-fréquence. Je suis restée hospitalisée 3 jours avec une mise debout le soir-même. Rapidement, je n’ai plus ressenti de douleurs dans le dos, hormis celles diffuses dans le corps et liées à mon âge, aujourd’hui 85 ans. J’ai ensuite suivi une radiothérapie. Les contrôles semestriels sont bons et mon dos est stabilisé.

Par la suite les métastases ont migré vers le foie et je suis actuellement sous chimiothérapie par voie orale. Le traitement se passe bien.

Je suis très reconnaissante au Dr Pouit de m’avoir permis de retrouver une meilleure qualité de vie. Humainement parlant, le Dr Pouit fait preuve d’écoute et sait s’adapter à son patient.”

Juin 2021

La cimentoplastie plurivertébrale m’a permis de remarcher et de retrouver mon autonomie

“Après 4 ans passés sous antalgiques (dafalgan, tramadol, lyrica) pour des douleurs toujours plus fortes dans le dos, j’ai progressivement perdu ma mobilité jusqu’à ne plus pouvoir mettre un pied par terre. Au fil du temps me lever et me coucher étaient devenus quasi impossibles tant la douleur était insupportable, m’arrachant des cris à chaque mouvement : plus d’une heure pour sortir du lit et autant pour me coucher ; et ce, malgré la prise de morphine en comprimés prescrits par la suite mais qui n’étaient d’aucune efficacité.

Mon hématologue , le professeur De Revel , qui m’avait diagnostiqué un myélome multiple, m’a alors adressé au Docteur Pouit, qui m’a opéré de 5 vertèbres par cimentoplastie sous anesthésie générale. Handicapé par une escarre et par mon âge (85 ans !), la convalescence a donc été plus compliquée que prévu, mais je suis si heureux d’avoir récupéré en grande partie et surtout de pouvoir à nouveau marcher au dehors avec une canne.

Je tiens donc à témoigner toute ma reconnaissance au Docteur Pouit, qui m’a permis de retrouver ma mobilité totalement perdue pendant plusieurs mois.”

Cas cliniques

de fractures traumatiques et ostéoporotiques

Mme P...

Cascade fracturaire

Mme Y...

Traitement par corset

Mme D...

Problème résolu malgré une expulsion d’implant

Mme M...

Plus de peur que de mal !

Mme L...

Réparer avec du ciment mais pas trop !

Mme L...

Traitement mini-invasif

Mme X...

Traitement par chirurgie conventionnelle

Mme B...

Traitement par chirurgie après 90 ans

Mme V...

La peur de l’opération…

M G...

Fracture aigue

M T...

Traitement par augmentation vertébrale

M D...

Cascade fracturaire : un vaillant multirécidiviste !

M R...

La cimentoplastie à privilégier même chez les jeunes !

Cas cliniques

en pathologie tumorale

M X...

Myélome osseux et fractures vertébrales

Mme V...

Myélome osseux : reprise traitement chirurgical un an après la fracture vertébrale

Mme B...

Voir ses enfants à tout prix !

Mme Y...

Atteintes osseuses chroniques et cancer du sein

M. R...

Cancer du poumon avec atteinte osseuse

M. D...

Importance et pertinence des biopsies systématiques dans les interventions rachidiennes

M T...

Atteintes osseuses évolutives et cancer du poumon

Mme L...

Cimentoplastie suite à une fracture de l’ondotoïde

Questions fréquentes

LE TRAITEMENT CHIRURGICAL

Blank
Le traitement chirurgical par augmentation vertébrale se fait il sous anesthésie générale ?

Comme tout traitement chirurgical l’anesthésie est indispensable. Pour ce type de traitement chirurgical il est actuellement recommandé par les sociétés savantes d’anesthésie et de chirurgie de le faire sous anesthésie générale, plus sûre. Au delà de la sécurité pour le patient elle offre l’avantage d’un confort indispensable pour le patient et le chirurgien.

Le traitement chirurgical par augmentation vertébrale se fait-il sur une ou plusieurs vertèbres ?

Il faut distinguer la fracture vertébrale survenant au décours d’un traumatisme violent à cinétique élevée (chute d’une échelle par exemple) survenant chez le sujet jeune, de la fracture survenant chez la personne plus ou moins âgée et présentant une fragilité osseuse soit par ostéopénie, ostéoporose ou autre maladie fragilisant les os.
Dans ce deuxième cas la fracture vertébrale est la conséquence de cette fragilité et la problématique mécanique est tout autre. Il est nécessaire dans ce cas d’assurer une réparation du “pilier de la maison que l’on habite” (la colonne vertébrale) et donc de traiter l’ensemble des vertèbres constituant la région vertébrale impliquée dans la fracture et qui subissent les mêmes contraintes mécaniques à l’origine de la fracture. Cela évite la survenue d’une cascade fracturaire (une fracture s’accompagne d’une nouvelle fracture sur la vertèbre adjacente et ainsi de suite jusqu’à toucher l’ensemble des vertèbres constituant la région).

Peut on faire ce type de traitement pour les fractures non porotiques ?

Oui. L’ostéoporose n’est pas la seule cause de fractures. Elles ont la particularité de survenir dans les traumatismes de faible importance (micro traumatisme en se levant le matin, en mettant ses chaussures, en ramassant un objet tombé au sol etc…).
Les fractures survenant dans les traumatismes à moyenne et forte cinétique peuvent aussi être traités ainsi dans de nombreuses situations.
Enfin il existe un cas particulier où les fractures surviennent du fait d’une fragilité osseuse induites par une lésion notamment tumorale. Le traitement par augmentation vertébrale est parfaitement indiqué : il s’agit même là du premier cas traité par les professeurs Gallibert (Neurochirurgien) et Deramond (radiologue) au début des années 80.

Peut on faire ce type de traitement pour toutes les fractures ?

Non. Il existe des circonstances où la technique à elle seule ne pourra solutionner l’ensemble des problèmes générés par la fracture et cela du fait de la présence du canal rachidien et des éléments neurologiques qui nécessitent d’intervenir différemment.

Peut on faire ce traitement pour les fractures du patient jeune ?

Si ce traitement était il y a encore quelques années réservé aux fractures induites par l’ostéoporose ou aux fractures secondaires à des atteintes cancéreuses, il est maintenant de plus en plus proposé pour les fractures traumatiques chez le sujet pour peu qu’elles ne s’accompagnent pas de troubles neurologiques ou d’une destruction osseuse majeure (quelques rares cas de fractures vertébrales).

Y a t-il une limite d’âge au delà de laquelle on ne peut plus faire ce type de traitement ?

Non. Je traite très régulièrement des personnes âgées de plus de 90 ans. L’anesthésie générale est recommandée car elle comporte moins de risques que l’anesthésie locale qui nécessite souvent une neuro-sédation, dangereuse sans assistance cardio respiratoire et évaluation au préalable (permise par l’anesthésiste).
En revanche il existe des circonstances ou malheureusement on ne peut proposer ce type de traitement.

Y a t-il des contre indications à ce type de traitement ?

Oui. L’une d’elle, que l’on rencontre parfois, est l’insuffisance respiratoire importante notamment celle justifiant une oxygénothérapie. Certaines insuffisances cardiaques constituent aussi une contre indication. Il est nécessaire dans tous les cas que le binôme constitué du chirurgien et de l’anesthésiste évalue la situation propre à chaque personne.

Peut on faire ce type de traitement en ambulatoire ? Quelle est la durée du séjour ?

Bien sûr le traitement en ambulatoire est possible. Cela n’est pas une obligation et surtout cela implique des règles spécifiques à l’ambulatoire à bien respecter. L’équipe médicale vous accompagnera dans ce choix.
Il existe des circonstances où le traitement en ambulatoire est fortement déconseillé ou impossible pour des raisons médicales. Le traitement se fera au décours d’un séjour dont la durée est variable de 1 à 3 nuitées.

Peut on avoir des douleurs après ce traitement ?

La réparation osseuse effectuée, et la stabilisation que cela enclenche, soulage les douleurs liées à la fracture. Le traitement a pour but à travers cette réparation de soulager les douleurs. Le traitement en soi ne provoque pas de douleur du fait de l’absence d’abord chirurgical délabrant. En revanche, si des lésions sont associées, les douleurs ne se résorberont pas tout de suite. De la même façon si les douleurs liées à la fracture sont installées depuis des mois elles mettront du temps avant de se résorber. Plus tôt on répare la fracture plus vite les douleurs se résorbent.

Peut on reprendre la vie courante après ce traitement ?

L’avantage de ce traitement est sa simplicité pour le patient. Il n’y a pas d’abord chirurgical puisque le geste se fait à travers une aiguille (appelée aussi trocart). Une fois sortie de salle de réveil le patient peut se lever normalement et reprendre ses activités habituelles à son rythme et en fonction de ce qu’il pouvait faire avant l’évènement fracturaire. En général je demande de rester au repos pendant une quinzaine de jours avant de reprendre des activités plus soutenues. La réparation osseuse effectuée est effective immédiatement sans délai : le polymère utilisé (ou ciment) durcit en une heure.
Le traitement de la douleur ne doit pas s’arrêter durant cette période. Il faut attendre pour l’arrêter très progressivement (jamais brutalement surtout avec les traitements morphiniques où le sevrage doit se faire avec l’accompagnement du médecin traitant).

Doit on faire une ré-éducation après ?

La ré-éducation n’est pas indispensable. Dans la plupart des cas le patient présente un déconditionnement musculaire important du fait de l’immobilisation antérieure et/ou de la présence d’autres pathologies ostéoarticulaires. La mise en place d’un programme de ré-éducation permettra une meilleure et plus rapide récupération fonctionnelle. Ayant assuré au préalable une bonne consolidation du pilier vertébral, elle pourra se faire également sans risque fracturaire.

Peut on reprendre le sport après ce traitement et quand ?

La réparation osseuse effectuée permet une consolidation immédiate du foyer fracturaire et de la région vertébrale. La reprise des activités sportives peut se faire sans tarder en fonction des douleurs. Il peut exister des contusions musculaires, articulaires, ligamentaires qui vont retarder le reprise des activités sportives le temps de la guérison qui peut durer plusieurs semaines en fonctions de ces lésions potentielles.

Quels sont les contrôles médicaux à suivre ? Et par qui ?

Vous reverrez votre chirurgien 6 semaines après le traitement avec une imagerie de contrôle. Selon les situations vous serez amené à revoir votre chirurgien à 3 mois, 6 mois puis à un an pour une surveillance osseuse. Dans certains cas, notamment en présence d’une ostéoporose, il sera nécessaire de mettre en place une surveillance médicale par un rhumatologue ou par votre médecin traitant.

LE CORSET

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Le corset est il un moyen thérapeutique bien supporté ? A-t-il des effets secondaires ?

Le port du corset est très contraignant et ne permet pas d’assurer une consolidation osseuse certaine.
Il génère souvent des douleurs supplémentaires liées au point d’appui de ce dernier.

Faut il porter le corset en permanence même la nuit ?

Il faut le porter la journée mais la nuit, une fois allongé, son utilisation n’est pas systématiquement indispensable.

Le corset peut il provoquer de nouvelles fractures ?

Le corset n’empêche pas la survenue de nouvelles fractures ce d’autant s’il ne couvre pas la totalité de la région rachidienne impliquée dans la ou les fractures prises en charges.
Le corset n’empêche pas la survenue de nouvelles fractures car il ne supprime pas les contraintes mécaniques dans le sens cranio caudal (de haut en bas).

Avec le corset au bout de combien de temps la vertèbre fracturée consolide t-elle ?

Par l’immobilisation stricte le corset autorise la consolidation osseuse en l’état (avec conservation de la déformation dit tassement) au bout de 3 à 6 mois. Dans l’ostéoporose l’immobilisation peut ne pas permettre de consolidation du fait de la maladie sous-jacente. Le traitement de l’ostéoporose pourra être efficace au bout de 6 mois à un an minimum en moyenne.

Y a t-il un contrôle permettant de s’assurer de la consolidation osseuse ?

Les radiographies standards permettent de s’assurer de l’absence d’aggravation du déplacement (tassement qui est la complication de la fracture) et de la déformation de la colonne vertébrale.
L’IRM permet de s’assurer de la consolidation totale du foyer fracturaire.
Le Scanner permet aussi de visualiser la consolidation ou l’absence de consolidation.

LES DOULEURS RÉSIDUELLES MÉCONNUES

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Qu'est-ce que le syndrome de Maigne ?

Il s’agit en fait d’un “Syndrome de la charnière dorso-lombaire” identifié par le Docteur Rober Maigne et qui a communément pris son nom. Nous parlons d’une lombalgie basse généralement unilatérale. Elle ressemble tout à fait à une lombalgie d’origine lombosacrée avec laquelle elle est habituellement confondue.

Qu'appelle-t-on douleur résiduelle ?

Les douleurs résiduelles sont souvent des douleurs projetées, c’est à dire ressenties à un endroit différent de leurs causes. Des douleurs après le traitement peuvent persister cela met du temps à partir il faut de la patience. Ce sont des douleurs projetées au niveau du bassin dont l’origine est para-vertébrale au niveau de la charnière dorso-lombaire. C’est une douleur ressentie dans le bas du dos et sur le bassin conséquence de la fracture vertébrale, mais à distance de la zone douloureuse.
Il faut alors bien traiter les fractures car ce syndrome disparait si la fracture est traitée et bien traitée.

La douleur est-elle évitable après les réparations avec vis ou tiges ?

Il ne faut pas se résigner, la douleur est évitable. Si des vis ou des tiges ont été placées dans votre dos après une fracture vertébrale, qu’elle soit due à l’ostéoporose ou à une tumeur et que vous souffrez encore il existe des solutions. Une des difficultés est que la rigidité peut provoquer des douleurs et un risque de fracture aux étages adjacents. Si vos vertèbres ont été fixées les unes aux autres cela limite la souplesse de votre colonne vertébrale. Souvent mettre des vis ou des tiges dans des os fragiles n’est pas une bonne solution car le matériel va bouger.
On peut alors intervenir en enlevant le matériel mis en place. Puis on pratique une cimentoplastie pour rétablir la solidité osseuse, restaurer la souplesse et la mobilité et rééquilibrer la répartition des charges.

Un lieu spécialisé offrant un équipement médical de pointe : le Centre Francilien du Dos (CFD)

L’expertise et la maîtrise technique sont mises à disposition pour traiter les patients pris en charge par le Centre Francilien du DOS et viennent enrichir les moyens de traiter les patients pris en charge. Les équipements de ce Centre sont les plus complets d’Île de France et une réflexion est en cours pour poursuivre l’innovation et l’amélioration de la prise en charge des patients grâce à la robotique.

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