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Cas clinique 16

Cascade fracturaire : plus de peur que de mal !

Madame M

En 2018, Madame M présente des fractures vertébrales en T10, T11, T12 et L1 et L2. Elle est traitée par augmentation vertébrale et obtient de bons résultats cliniques. Elle a par ailleurs été traitée pour un cancer du sein.

 

Premier examen

Âgée aujourd’hui de 87 ans, elle souffre de douleurs en bas du dos depuis la fin de l’été. Son médecin demande une IRM. Le radiologue qui la pratique décide de faire une injection de produit de contraste pour chercher une éventuelle tumeur, mais les injections pour les IRM du rachis ne sont pas nécessaires sauf cas particulier.

 

Prise en charge par le Dr Pouit

On trouve bien sur l’imagerie des fractures lombaires en L3, L4 et L5 et une prise de contraste qui semble dire que la lésion qui entoure le nerfs est une métastase. Il indique alors à la patiente qu’elle présente à nouveau des vertèbres cassées et qu’il voit une lésion à vérifier.
La patiente sait qu’elle a de l’ostéoporose mais craint alors, avec une forte inquiétude, une récidive avec métastases de son cancer du sein.
Un traitement pour les nouvelles lombaires cassées L3, L4 et L5 est pratiqué. Une biopsie permet de rassurer complètement la patiente sur l’absence de métastases. Elle rentre chez elle après l’intervention et réalise qu’il y a eu plus de peur que de mal !

 

A retenir…

L’injection de produit de contraste était à éviter car l’inflammation du canal rachidien se voit au contraste et présente le même aspect que la tumeur. Il vaut mieux privilégier les IRM sans produit de contraste pour le rachis.